Un budget 2026 sous haute tension
Le projet de loi de finances (PLF) pour 2026, présenté par le Gouvernement Lecornu II, a immédiatement déclenché une vague de critiques virulentes au sein de l’opposition, et plus particulièrement du Rassemblement National (RN). Le Rassemblement National dénonce un budget jugé insincère et irresponsable, pointant du doigt un déficit public qui pourrait atteindre des niveaux records, ainsi qu’une trajectoire de la dette jugée intenable.
Laurence Robert-Dehault, Députée de Haute-Marne au micro d’Active Radio
Selon le RN, ce budget, élaboré dans un contexte d’instabilité politique persistante suite à la dissolution de juin 2024, ne répond ni aux impératifs de sérieux budgétaire exigés par l’Union européenne, ni aux attentes des Français en matière de pouvoir d’achat. Le parti d’opposition met en cause les choix économiques du gouvernement, critiquant notamment l’insuffisance des efforts en matière de réduction des dépenses publiques et les nouvelles mesures fiscales.
L’échec des motions de censure et l’appel renouvelé à la dissolution
Pour matérialiser son opposition frontale, le Rassemblement National a déposé une motion de censure contre le gouvernement du Premier ministre Sébastien Lecornu, après la présentation du budget.
Bien que cette motion déposée, ait été rejetée par l’Assemblée nationale, le RN a profité de ce moment clé du calendrier parlementaire pour réitérer sa demande la plus radicale : une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale.
La position du RN
Les cadres du parti martèlent que le pays est plongé dans une impasse institutionnelle et budgétaire. Pour le RN, l’absence de majorité claire et stable empêche l’adoption d’un budget crédible et d’une feuille de route politique légitime. Ils estiment que la seule issue pour sortir de cette crise de gouvernance est de redonner la parole au peuple français.
