Nous abordons ce sujet essentiel de l’identification des cycles et du rôle de l’APIC dans le cadre de notre partenariat avec le Collectif Mai à Vélo, soulignant notre engagement commun pour une pratique cycliste plus sûre.
Le vélo est plus que jamais un mode de transport plébiscité, mais cette popularité s’accompagne malheureusement d’une augmentation des vols. Pour lutter contre ce fléau, un dispositif national a été mis en place en France, rendant obligatoire l’identification des cycles. Au cœur de ce système, l’Association de Promotion et d’Identification des Cycles (APIC) joue un rôle central.
Nous en parlons avec Lise Catheline, Chargée de mission Identification des cycles au sein de l’association APIC
Qu’est-ce que l’identification des cycles ?
L’identification des cycles est un dispositif simple mais efficace visant à dissuader les voleurs et faciliter la restitution des vélos volés. Il repose sur deux piliers :
- Le marquage physique : Un identifiant unique, composé de 10 caractères alphanumériques, est apposé de manière inaltérable sur le cadre du vélo. Ce marquage peut prendre diverses formes : gravure, étiquette inviolable, micro-percussion, ou encapsulage. L’objectif est qu’il soit visible et difficile à retirer sans laisser de traces.
- L’enregistrement dans le Fichier National Unique des Cycles Identifiés (FNUCI) : Cet identifiant, associé aux coordonnées du propriétaire (nom, adresse électronique, téléphone) et aux caractéristiques du vélo, est enregistré dans une base de données nationale sécurisée.
Depuis le 1er janvier 2021, l’identification est obligatoire pour tous les vélos neufs vendus par un commerçant. Cette obligation s’est étendue aux vélos d’occasion vendus par des professionnels à partir du 1er juillet 2021. Les vélos achetés avant ces dates peuvent être identifiés sur la base du volontariat, ce qui est fortement recommandé.
Pourquoi identifier son vélo ?
Les avantages de l’identification sont multiples et directs pour les cyclistes :
- Augmenter les chances de restitution : Chaque année, des centaines de milliers de vélos sont volés en France, et une partie importante est retrouvée par les forces de l’ordre. Cependant, sans identification, la restitution est quasi impossible. Avec un vélo marqué et enregistré, les chances de le retrouver et de le restituer à son propriétaire sont considérablement accrues.
- Dissuader les voleurs et le recel : Un vélo identifié est plus difficile à revendre sur le marché noir, ce qui le rend moins attrayant pour les malfaiteurs. Le marquage visible agit comme un signal de dissuasion.
- Sécuriser les transactions d’occasion : Lors de l’achat ou de la vente d’un vélo d’occasion, l’identification permet de vérifier le statut du cycle dans le FNUCI, évitant ainsi l’achat involontaire d’un vélo volé.
Le rôle clé de l’APIC
L’Association de Promotion et d’Identification des Cycles (APIC) est au cœur de ce dispositif. Désignée par l’État comme gestionnaire du FNUCI, l’APIC est chargée de :
- Gérer et sécuriser le FNUCI : L’APIC assure le bon fonctionnement de cette base de données essentielle, garantissant l’intégrité et la protection des informations.
- Animer et coordonner le réseau des opérateurs d’identification agréés : Ce sont ces opérateurs, agréés par l’État et souvent des entreprises spécialisées dans le marquage, qui proposent les différentes solutions techniques de marquage et mettent à disposition des commerçants des plateformes sécurisées pour enregistrer les données des propriétaires.
- Sensibiliser et promouvoir l’identification : L’APIC travaille activement à informer le public et les professionnels sur l’importance de l’identification des cycles et les modalités du dispositif.
Grâce à l’APIC et aux opérateurs agréés, l’identification des cycles est devenue une démarche simple, généralement effectuée au moment de l’achat par le commerçant, pour un coût variant de 10 à 30 euros.
L’identification des cycles, portée par l’engagement de l’APIC, représente une avancée majeure dans la lutte contre le vol de vélos. En rendant nos bicyclettes traçables, ce dispositif contribue à sécuriser leur usage, à décourager les actes de délinquance et, surtout, à offrir une réelle chance de retrouver son vélo en cas de disparition. C’est un pas essentiel vers une pratique du vélo plus sereine et durable.
Pour plus d’informations : https://apic-asso.com/
