Grossesse et alcool ne font pas bon ménage, puisque cela peut avoir des conséquences irréversibles pour le futur bébé, que l’alcoolisation soit modérée ou non, celle-ci peut causer des troubles des apprentissages, de l’adaptation et du comportement…
Annabelle, sage femme au centre hospitalier de Saint-Dizier au micro de Lucienne Stalla
En quelques chiffres :
3207 : En France, entre 2006 et 2013, c’est le nombre de nouveau-nés (soit une naissance par jour) qui ont présenté au moins une conséquence liée à l’alcoolisation fœtale
452 : d’entre eux (soit une naissance par semaine) présentent un syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF)
6 sur 10 : C’est la portion de femmes ayant déclaré avoir été informées des risques de la consommation d’alcool par le médecin ou la sage-femme les suivant ou les ayant suivies
1 sur 10 : a déclaré avoir consommé de l’alcool occasionnellement pendant sa grossesse

Les recommandations sont simples : zéro consommation d’alcool, ni de drogue et adopter une bonne hygiène de vie, car pour l’instant aucun spécialiste ne peut affirmer qu’un seul verre d’alcool soit sans risque pour le fœtus.
Si vous éprouvez des difficultés, le personnel soignant qui suit la grossesse peut répondre aux questions. Il peut aussi mettre en place un suivi adapté si besoin. Mais également répondre aux questions aux personnes ayant pour projet de construire une famille.
Des interrogations ou besoin de conseils ? N’hésitez pas à contacter des professionnels au pôle femme enfant du Centre Hospitalier de Saint-Dizier.