Des radars d’un nouveau genre ne sont pas là pour améliorer la sécurité routière mais pour lutter contre la pollution sonore en mesurant les niveaux d’émissions sonores des véhicules, voici les radars sonores en expérimentation depuis presque 2 ans.
Entretien avec Yves CARRA, porte-parole de Mobilité-Club-France par Lucienne Stalla
L’expérimentation comprend deux phases :
• Une phase 1 qui autorise l’installation sur la voie publique d’appareils non homologués de contrôle automatique par des opérateurs désignés par les collectivités locales. Objectif : faire des tests en vue des homologations nécessaires des appareils.
• Puis une phase 2 de contrôle et de sanction une fois que les conditions d’homologation sont réunies par les appareils qui devront être capables d’attribuer à un véhicule le bruit émis lors de son passage devant l’appareil.
Un arrêté du 7 juillet 2023 vient de définir le seuil maximal que devront respecter les véhicules en circulation sur les voiries ce sera 85 décibels maximum ! 85 décibels pondérés A (lepondéré A est utilisé pour prendre en compte le niveau réellement perçu par l’oreille). Ce seuil concerne les véhicules qui circulent sur une voie située à l’intérieur d’une agglomération et où la vitesse maximale autorisée des véhicules n’excède pas 50 km/h.
Bien évidement il y aura une dérogation prévue pour certains véhicules anciens dont le niveau sonore est susceptible de dépasser le seuil maximum autorisé par construction, ou encore pour les véhicules agricoles.
Des radars qui vont se multiplier en France pour lutter contre ce fléau.
Lucienne STALLA
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