Le projet de loi de finances 2026 inquiète fortement le monde associatif et les acteurs de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS).
Selon ESS France, cette nouvelle orientation budgétaire risquerait d’entraîner une baisse massive des moyens alloués aux associations et aux structures qui agissent chaque jour auprès des personnes les plus fragiles.
En clair : moins de financement public, c’est moins d’aide, moins d’accompagnement et potentiellement jusqu’à 90 000 emplois menacés dans le secteur associatif.
Un plan social inédit dans le monde associatif
Les associations, les structures d’insertion, les réseaux d’aide alimentaire, d’hébergement, de santé ou d’accompagnement social sont aujourd’hui en première ligne face à la précarité. ESS France alerte sur les conséquences directes de ce budget, qui pourrait fragiliser l’accès à l’alimentation, au logement, aux soins, à la solidarité et à l’inclusion sociale.
Le président d’ESS France, Benoît Hamon, dénonce une “immoralité absolue” dans le choix de geler les pensions et minima sociaux tout en refusant une taxe sur les grandes fortunes. Pour lui, ce budget “ouvre la voie à un appauvrissement généralisé” et remet en cause tout le modèle social français.
Les acteurs de l’ESS unis pour alerter
Le 22 octobre, six grands réseaux associatifs se sont mobilisés pour dénoncer les effets du budget sur les personnes les plus vulnérables. Voici quelques réactions fortes :
– Delphine Rouilleaut (Collectif Alerte) : « Nos inquiétudes sont réelles face à deux projets de loi qui vont à l’encontre des besoins sociaux du pays. »
– Claire Thoury (Mouvement Associatif) : « Notre tissu associatif est un trésor national. On ne peut pas le balayer d’un revers de main. »
– David Cluzeau (UDES) : « Ce budget remet en cause le modèle de solidarité que la France a construit depuis 50 ans. »
– David Horiot (Collectif IAE / Chantier École) : « Ce qui est proposé est une démarche perdante pour tout le monde : les territoires, les entreprises et surtout les personnes en précarité. »
– Tarek Daher (Emmaüs France) : « Dans une société qui aspire au plein emploi, affaiblir les dispositifs d’insertion est un non-sens. »
Quelques chiffres clés
2,6 millions d’emplois non délocalisables dans l’économie sociale et solidaire, soit 13,7 % de l’emploi privé en France.
Le budget 2026 prévoit 1 milliard d’euros en moins pour les associations.
⚠️ Environ 90 000 emplois associatifs pourraient disparaître si ces coupes sont maintenues.
Un modèle à préserver
L’ESS, c’est tout ce qui fait vivre nos territoires : les associations, les coopératives, les mutuelles, les fondations… Ces acteurs représentent une force locale, humaine et solidaire, essentielle dans des départements comme la Haute-Marne et l’Aube, où Active Radio relaie toute l’année les initiatives citoyennes et culturelles.
ESS France rappelle que le monde associatif n’est pas une dépense, mais un investissement pour le lien social, la solidarité et l’emploi durable.
En savoir plus : ess-france.org ✍️ Article rédigé à partir du communiqué d’ESS France — octobre 2025
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