Mercredi 30 septembre 2020, dans le cadre du dispositif permanent de sûreté aérienne, un Rafale de la base aérienne 113 de Saint-Dizier a décollé sur alerte afin d’intercepter un aéronef de type Falcon 50, en perte de contact radio. Au cours de cette interception, le contact a été rétabli.
C’est alors qu’un autre aéronef, un avion de ligne civil de type Embraer ERJ 145, effectuant un vol entre Brive et Saint-Brieuc, a également été l’objet d’une perte de contact radio. A 11h52, compte tenu de sa proximité avec la métropole parisienne, le Commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) a immédiatement donné l’ordre au pilote du Rafale de changer de mission en vol et d’intercepter ce deuxième avion, en vitesse supersonique, dans l’ouest parisien.
Bien qu’étant à plus de 10 000 mètres d’altitude, les conditions atmosphériques ont fait que le « bang » supersonique a été fortement ressenti en agglomération parisienne.

Le contact radio a finalement été rétabli avec le contrôle aérien civil et les deux appareils ont pu rejoindre leur destination.
La mission de la police du ciel est assurée de manière permanente par l’armée de l’Air et de l’Espace afin de garantir la souveraineté du territoire et porter assistance à tout avion en difficulté. Le Rafale ayant décollé de la base aérienne de Saint-Dizier intervenait dans ce cadre.
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